Les indicateurs doivent être utiles, et ils présentent
a priori cette qualité puisqu’ils mesurent l’évolution
des paramètres soigneusement choisis pour leur importance.
Il est donc nécessaire d’éviter certain
indicateurs calculés à partir de données
justes, peuvent cependant amener l’utilisateur à
adopter des conclusions erronées, et une deuxième
catégorie d’indicateur est également à
rejeter : ceux dont la simple lecture n’est pas significative.
Le tableau de bord doit raisonner par exception
Un tableau de bord n‘a en lui-même que peu d’intérêt,
et le but du tableau de bord est de mettre en évidence
les écarts entre les prévisions et les réalisations
relatives aux points-clés de la gestion. Les indicateurs
doivent donc être conçus en fonction de cet objectif,
la simple lecture du tableau de bord doit immédiatement
permettre d’isoler les écarts significatifs,
sans que le destinataire ait à effectuer le moindre
calcul supplémentaire.
Le tableau de bord doit donc mettre en évidence l’exception,
c’est à dire l’écart constaté
entre les réalisations et les prévisions, afin
que le destinataire puisse immédiatement constater
les anomalies afférentes aux points-clés de
son activité. Cet écart doit être, si
possible, exprimé par un indice ou un pourcentage,
car sa mesure relative est plus significative que sa valeur
absolue.
Les indicateurs doivent exclure la fausse précision
La règle générale d’approximation
des indicateurs consiste à évaluer les résultats
à un millième près.