Les contrôles précédemment
exposés permettent de juger de la capacité du
délégataire, c’est à dire de la
bonne exécution du contrat qui le lie en quelque sorte
au déléguant. Ceci constitue une mission permanente
du tableau de bord, mais suppose qu’il n’a pas
eu de faute d’organisation au moment de la décentralisation
des responsabilités. Or, dans des entreprises d’une
taille importante de telles erreurs peuvent se produire dans
les deux cas suivants :
a) Les zones en recouvrement de responsabilité
:
Un même département s’est vu confier la
responsabilité d’une tache déterminée
par deux délégants ; le délégataire
a alors la charge de réaliser deux séries d’objectifs
qui ne sont pas nécessairement concordants.
b) Les zones en déshérence de responsabilité
:
Les réalisations d’un service ne sont sous la
responsabilité d’aucun déléguant.
Dans ces deux cas, les enquêtes préalables à
l’établissement d’un tableau de bord servent
de révélateur. Il est donc nécessaire
de pallier ces défaillances en rétablissant
dans ces cas limités le schéma habituel de délégation
hiérarchique entre deux services figurant sur l’organigramme
de l’entreprise, sans pour autant modifier ce dernier.