Grâce au tableau de bord, un flux
de communication circule à travers les branches de
l’organigramme. Les destinataires en sont uniquement
les responsables de divers services de l’entreprise.
Cependant, certaines de ces mêmes données peuvent
être utilement communiquer de façon occasionnelle
à des institutions extérieures à l’entreprise
(l’Etat, le système bancaire ), où à
des interlocuteurs, tels que les actionnaires ou les partenaires
sociaux.
a) L ‘Etat :
En cas de contrôle fiscal, c‘est à l’entreprise
qu’incombe la charge de prouver sa bonne foi afin d’éviter
un redressement d’office de son imposition. Or, les
données extra-comptables peuvent s’avérer
utiles à cet égard.
On peut, pour le montrer, citer un cas relativement fréquent.
Les entreprises qui pratiquent la fraude fiscale, minorent
souvent le stock figurant en fin d’exercice dans leur
bilan, afin de comprimer le résultat fiscal.
L’Administration des impôts, qui utilise abondamment
certains ratios de gestion, peut surveiller l’évolution
de la rotation des stocks (Chiffre d’affaires
/ Stock moyen) dans les bilans annuels de certaines
entreprises. Lorsque ce ratio augmente de façon suspecte,
un contrôle fiscal n’est pas exclu.
b) Les partenaires financiers
L’entreprise peut être amenée à
solliciter un prêt. Ses banquiers sont alors contraints
d’en constater le bien fondé ; en vérifiant
d’une part que leur engagement est bien nécessaire,
et d’autre part qu’il comporte un minimum de risque.
Le banquier peut demander à l’emprunteur des
renseignements plus récents, et plus précis
concernant les prévisions, et les réalisations
actuelles de l‘entreprise, dans le domaine de la trésorerie,
de l’investissement ou du financement de l’opération
faisant l’objet du prêt.
Le tableau de bord offre, dans une certaine mesure, à
la disposition du directeur financier toutes les informations
demandées ou lui simplifie la recherche de ces informations.