Ainsi, ils ont analysé l’incertitude
de l’environnement d’une organisation et sa structure
interne : « Plus fort est le degré de certitude
d'un sous environnement, plus formalisée devra être
la structure ».
D’une façon générale, la différence
entre les sous environnements génère des structures
différentes, comme l’illustre le tableau ci-dessus
:
Pour que l’organisation dans son ensemble se familiarise
avec son milieu externe, il faut que toutes ses unités
puissent s’adapter respectivement à l’environnement
auquel elles font directement face.
C’est ce que les deux auteurs appellent le principe
de différenciation qu’ils définissent
comme : « les différences d’attitudes et
de comportement et non uniquement le simple fait du fonctionnement
et de la spécialisation » . Cependant, cette
différenciation risque d’entraîner un éclatement
de l’organisation, c’est pour ça q’il
faut trouver des mécanismes intégrateurs pour
maintenir l’unité de l’organisation .
La plus grande faiblesse de la théorie de la contingence,
du point de vue du management stratégique, c’est
qu’elle considère souvent l’environnement
de façon trop abstraite, vague et agrégé.